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Introduction

Stéphanie Guité-Verret et Béatrice Lefebvre-Côté, directrices du dossier


Département des littératures de langue française
2104-3272
Revue Fémur

La fête : en être ou ne pas en être. En littérature ou en société, la fête est d’abord une affaire de personnes rassemblées, réunies et conviées. La liste d’invités se transforme ainsi en objet d’élection et surtout, d’exclusion, car avant même de savoir si une fête tournera mal, avant même de s’interroger sur son envers, la fête délimite déjà un « hors fête ». Si d’une main elle divise et exclut, de l’autre elle regroupe et réunit. De loin, la fête donne à voir un groupe, un rassemblement homogène et indistinct. On aimerait y être, mais l’entrée nous est interdite. Ce que la littérature fournit, c’est le billet d’invitation tant convoité d’une Cendrillon ou d’un Eugène de Rastignac à l’éternel bal, c’est l’intrusion du lecteur ou de la lectrice dans un monde qui lui est inconnu, c’est entreprendre, comme le narrateur du Côté des Guermantes « un voyage longtemps désiré, faire passer un désir de [sa] tête devant [ses] yeux et lier connaissance avec un songe1 ».

Parce qu’elle est un événement ponctuel et circonscrit, la fête surgit nécessairement au croisement d’un collectif, d’un espace et d’un temps : « la fête est une tranche du temps hors du temps2 », elle « instaure un temps différent3 ». Telle un songe, la fête se situe dans une temporalité à part, en marge de la réalité quotidienne, là où la trivialité du jour laisse place à l’imaginaire de la nuit, ou du moins, à ses fantasmes et à ses passions. Transgression de l’ordinaire, la fête n’est pas moins un ordre des choses, qui impose tantôt une ritualité et une cérémonialité de l’événement, tantôt un désordre programmé, qui permet de mieux restituer la norme. Dans une fête se rejoue ainsi la tension entre le dyonisiaque et l’apollinien relevée par Nietzsche, l’impossibilité de vivre l’ivresse sans penser du même coup la rigidité, la mesure des règles. La tension entre l’ordre et le désordre, Bakhtine l’observe aussi dans le carnaval, défini comme une fête à l’envers qui, une fois la parenthèse festive terminée, remet le monde à l’endroit. Sous des dehors délurés et cathartiques, la fête apparaît comme le « fragile équilibre entre ordre et désordre, profane et sacré, réel et imaginaire, [qui] n’est que rarement parfait4 ».

Les invité·e·s en retard, les conversations assommantes, les viandes trop sèches et les boissons taries trop vite ne sont que la pointe des imperfections d’une fête. Lorsqu’elle déroge au déroulement rituel, la fête menace la cohésion même d’une collectivité. Malgré les débordements joyeux ou chaotiques dont elle peut être porteuse, la fête est avant tout une forme de rite, soit un « ordre prescrit5 », « répétitif dans ses occasions, ses contenus, et relativement invariable dans ses formes6 ». Tous les rites n’ont pas une dimension festive – il suffit de penser aux enterrements et aux funérailles –, mais toutes les fêtes, parce qu’elles impliquent un ensemble de personnes, répondent à un nombre minimal de gestes prévus et répétitifs. Ne portons-nous pas nos plus beaux vêtements, même dans les fêtes adolescentes les plus spontanées ? Ne nous attendons-nous pas aux habituelles profusions de peluches et aux excès de sucre, même dans les baby shower les plus subvertis ? Mêmes les funérailles ne finissent-elles pas par des retrouvailles et des accolades autour du traditionnel buffet froid ? Veiller au bon déroulement d’une fête, respecter ses règles, se plier au jeu du cérémoniel, c’est aussi adhérer à la volonté commune qu’elle soit réussie. En ce sens, les rites, parmi lesquels se comptent les fêtes, sont davantage une histoire de communauté que d’ordre, comme le souligne Émile Durkheim : « Ce qui est essentiel, c’est que des individus soient réunis, que des sentiments communs soient ressentis et qu’ils s’expriment en actes communs. Tout nous ramène donc à la même idée : c’est que les rites sont, avant tout, les moyens par lesquels le groupe social se réaffirme périodiquement7. » Dans une fête, l’individu ne se retrouve jamais seul, car un réseau de manières d’être et de faire l’entoure et le rattache constamment à son groupe. Ceux qui se retirent de la fête, ceux qui jouent les trouble-fêtes sont ceux qui n’ont pas su y trouver leur place. Avec eux se voit remis en question le fonctionnement, souvent factice et figé, d’une fête et de sa société.

Cette attention aux rites se retrouve d’ailleurs au cœur des travaux de l’ethnocriticienne Sophie Ménard, qui accorde dans ce dossier un entretien consacré aux rapports entre littérature, fête et ethnocritique. L’ethnocritique, qui s’intéresse aux manières de dire, de faire et de penser qui créent du lien social, permet ainsi d’éclairer la symbolique culturelle que recèlent les fêtes en littérature. Derrière les traditions figées de la fête de Noël, par exemple, le regard ethnocriticien identifie un syncrétisme complexe, où les logiques religieuses côtoient des logiques profanes et symboliques et où le merveilleux des contes de Noël s’allie à l’économie festive des repas et des présents. Transposée à la littérature, l’attention aux « effets de culture » permet de relire L’Assommoir d’Émile Zola comme une série de désordres symboliques, telles la pendaison de crémaillère et la première communion de Nana célébrées à la même occasion, de rituels inventés autour de la boisson et de rites ratés, tel le mariage de Gervaise et de Coupeau, qui engagent les personnages dans une trajectoire malheureuse. En présentant aussi ce qu’elle nomme des « fêtes noires », S. Ménard nous permet en effet de penser les malheurs derrière les festivités, le mortuaire qui cohabite avec la joie : la fête est un espace liminaire, nous explique-t-elle. La liminarité de la fête, comme suspension temporaire de l’ordre social, rend alors possible les débordements carnavalesques, faits de régals, de rires et de déguisements qui constituent un désordre ritualisé, une fête à l’envers. Avec l’ethnocritique, la logique carnavalesque dépasse les événements festifs pour devenir une façon de lire les œuvres. Cet entretien nous permet enfin de voir la fête et la littérature comme une question de « vivre-ensemble » : malgré les représentations de ratages et de failles, il s’agit toujours d’interroger des façons de faire du collectif.

Ainsi peut-on dire de la fête qu’elle est une relation à l’autre. Même lorsqu’elle n’est pas un événement qui rassemble des convives en un lieu, elle met en relation des individus avec une culture partagée. La commémoration à laquelle ce dossier réfléchit de différentes façons peut tout autant convier des témoins du passé autour d’un lieu de mémoire que les honorer in memoriam. Célébration plus solennelle et officielle, elle ne demeure pas moins une fête du passé qui, ponctuellement, rappelle le patrimoine, les événements et les acteurs historiques qui fondent une identité collective pour la faire revivre au présent. À côté des commémorations, le repas s’érige comme un autre modèle de relation aux autres, tant par la réunion autour de la table que par le partage des plats. Il devient une fête lorsque l’acte nourricier quotidien se transforme en banquet par l’abondance des mets et des convives. « Métonymie du rapport qu’entretient l’homme avec l’univers et avec ses semblables », comme l’écrit Geneviève Sicotte, « le banquet prend en charge toute la dimension relationnelle de l’existence humaine8 ». Qu’il soit représenté par les traditionnelles célébrations de fin des aventures d’Astérix ou par la prolifération des viandes et des alcools lors de la fête de Gervaise dans L’Assommoir, le banquet souligne l’apogée d’une situation et accompagne les grands événements rituels (mariages, naissances, etc.) et cycliques (semailles et récoltes) d’une vie. Léger et euphorique en apparence, le banquet fait pourtant converger deux types de représentations opposées, celles de la célébration des puissants, qui offrent le spectacle de leur richesse et distribuent des victuailles, et celles de leur contestation : « symbole sacré de l’ordre naturel et social solennellement réaffirmé, [le banquet] peut aussi s’inverser pour laisser libre cours aux pulsions, à la parodisation carnavalesque des hiérarchies et à l’expression temporaire de la violence présente en chaque être9 ». La contestation se retourne parfois contre la forme même du repas de fête, lorsque le menu concocté par l’hôte empoisonne les invités en même temps que la tradition, qu’il perpétue, comme chez la poète Chloé Savoie-Bernard dans « (shower) parents et amis rsvp ». Malgré tout, dans les vestiges de la table se lisent les restes d’une action tournée vers les autres et d’une communauté réunie.

Toute une tradition de la générosité, qui concerne justement les rapports à autrui, se développe dès les banquets et les symposia de la Grèce ancienne, pour être reprise par la Renaissance et les auteurs de l’Ancien Régime. Ainsi verra-t-on inscrit à l’entrée de la porte menant au banquet dans l’Histoire comique de Francion (1633) la prescription suivante : « que personne ne prenne la hardiesse d’entrer ici s’il n’a l’âme véritablement généreuse10 ». C’est dans cette tradition des festivités où se joignent amitié et philosophie que s’inscrit à première vue le récit du symposion du Quart Livre de Rabelais, nous explique Samuël Lévesque. L’œuvre rabelaisienne, sans surprise, donne ici une place d’importance à la nourriture et à la beuverie ; mais la portée du langage, elle, perd progressivement tout pouvoir. En se distançant ainsi du modèle symposiaque platonicien, en affirmant la prédominance des instincts du corps sur ceux de l’intellect (là où la nourriture répond aux questionnements de la pensée), puis en développant un rapport ambigu du langage au monde, Rabelais met à mal la portée philosophique du banquet. S. Lévesque décèle également chez Gargantua et ses amis un repli sur eux-mêmes qui va de pair avec une méfiance face à l’altérité : il associe ce « relâchement de […] curiosité intellectuelle et ethnographique » au contexte d’écriture du Quart Livre. Face aux persécutions, le banquet comme cette dernière œuvre de Rabelais elle-même forment un espace où l’on peut fêter, boire et manger en toute sécurité – mais peut-être aussi en toute lassitude.

Le second article de ce dossier nous transporte plusieurs siècles plus tard, mais nous réunit encore une fois autour d’un repas. Alors qu’elle se penche sur les rites du repas de fête dans Les Années d’Annie Ernaux, Béatrice Lefebvre-Côté révèle chez la narratrice de ce récit un regard complexe, à la confluence de l’ethnologie, de l’histoire et de l’écriture autobiographique. Lieu fort d’une transmission de savoirs et de traditions, la fête appelle à partager une mémoire collective entre les générations qui y participent. Or, appelés aussi à se transformer au fil des décennies, la fête et ses rites en métamorphose permettent à Ernaux de dépeindre les changements sociétaux et les relations (heureuses ou conflictuelles) intergénérationnelles. Ces transformations d’ordre historique concordent avec celles de la voix narrative : au travers de ce riche tableau ethnologique s’immisce en effet, progressivement, une voix de l’intime à travers laquelle la narratrice réfléchit à sa propre place à table. Trouver cette place à table revient alors à se définir par rapport à ses proches et aux différentes générations, à comprendre sa position d’enfant, de femme, de mère, et d’écrivaine.

Ces figures d’enfant, de femme et de mère sont autant de rôles figés qu’un shower de bébé convoque et contraint les invitées à reproduire. Tandis que la nourriture se faisait précédemment rassembleuse, elle devient empoisonnée sous la plume de Chloé Savoie-Bernard, comme le relève Camille Anctil-Raymond. Contre sa « représentation doxique harmonieuse », la poète propose une « exploration dysphorique de la fête », où la célébration hétéropratriarcale de la naissance se transmue en « avortement-suicide » et où les invité·e·s sont finalement décommandés. Mais le renversement de la fête ne mène pas ici à un échec : c’est une nouvelle cérémonie où sont conviées sorcières, mères infanticides et mauvaises fées, une « danse cannibalesque » et des « réjouissances […] inédites » qui prennent la place du festin mortifère. Ces figures cruelles et violentes sont autant d’emblèmes du pouvoir féminin, ce que revendique Chloé Savoie-Bernard en renonçant aux rôles de mère et d’hôtesse. Déconstruire la fête revient à imposer un imaginaire alternatif aux stéréotypes qui pèsent sur le féminin, et à réinvestir certains mythes et contes qui lui sont associés.

Exposant les mécanismes sous-jacents à la fête, Rabelais, Ernaux et Savoie-Bernard mettent en lumière les dessous de traditions en crise. Pour l’auteur humaniste, il s’agit de parodier les pratiques du banquet philosophique ; pour l’autobiographe des Années, de témoigner de l’effritement des rites et de la mémoire collective ; puis pour la poète, de montrer l’envers des normes hétéropatriarcales. Il n’en reste pas moins que le spectre de la tradition demeure toujours présent. En contrepartie de fêtes déconstruites, la commémoration apparaît comme l’occasion de réaffirmer des traditions et de consolider leur place au sein d’un patrimoine. Le geste commémoratif en littérature consiste à imposer un canon, car il sélectionne ce qui vaut la peine d’être reconnu, perpétué, et laisse de côté ce qui peut désormais appartenir au passé. C’est l’établissement d’une mémoire qui est en jeu, certes, mais aussi d’une manière de se souvenir. Contrairement au récit d’Ernaux, où le devoir de mémoire pèse souvent sur les plus jeunes, la commémoration sous-entend une célébration heureuse du passé.

L’anniversaire d’écrivains devient dès lors un prétexte pour « cartographier le paysage de la mémoire » littéraire. Dans son article, Raphaël Boudreau-Pineault réfléchit avec Albert Thibaudet aux manières de faire de la commémoration comme critique littéraire. De la contrainte d’un calendrier d’anniversaires et de centenaires préétabli, Thibaudet se donne le mandat de reconduire la mémoire des grands écrivains, mais en posant toujours un geste critique singulier, adressé à son lectorat contemporain. En « chanoine » qui doit « prendre place dans le chœur de la cathédrale de la tradition pour y célébrer les saints de la littérature », Thibaudet ne désire pas ébranler la tradition. Mais cette position n’est pas simple conservatisme : accepter l’héritage, c’est aussi reconnaître une valeur au passé littéraire et participer à son rayonnement au présent. Tournée vers le passé, la commémoration telle qu’analysée par R. Boudreau-Pineault, n’est pas moins une célébration de la littérature au présent, qui élève l’esprit plutôt que le corps, dans le temps prolongé de la remémoration plutôt que le moment éphémère de la fête.

L’article de Diego Cantú i Patiño nous invite encore à réfléchir à la commémoration d’un patrimoine, dans l’optique cette fois de célébrer une culture non-hégémonique, soit celle de la Catalogne et plus largement des parlers d’oc. Croisant approche linguistique et musicologique, D. Cantú i Patiño décortique minutieusement la chaîne de transmission lyrico-musicale du poème « Veles e Vents » d’Ausiàs March. De l’époque des troubadours aux chansonniers de notre époque, le texte est mis en chanson, donnant lieu chaque fois à une resignification de l’héritage d’Ausiàs March. La musique et la réjouissance qu’elle convie créent un espace de célébration où peuvent être mises en valeur et transmises la langue catalane et sa culture propre : la fête n’est alors plus que simple commémoration, mais devient un réel acte de résistance face au danger d’une perte de la culture catalane. À l’aune de ce dernier article du numéro, la fête se présente à nous dans toute sa dimension politique – dimension déjà contenue dans les œuvres de Chloé Savoie-Bernard et de Thibaudet, mais de manière moins affirmée.

Le dossier se clôt par un compte rendu d’Audrey-Ann Gascon portant sur le roman Température pièce de Sophie Marcotte, qui explore tour à tour les scènes de fêtes familiales et de fêtes adolescentes qui occupent le récit. Certes opposés, ces types de fête agissent tous deux comme des moteurs narratifs dans l’œuvre, nous explique A.-A. Gascon. Dans sa lecture de Température pièce, Gascon montre que la fête est une continuelle occasion d’exploration de soi, des rapports aux autres et à son corps. Ce roman fait aussi de la fête le moment où surviennent des événements et des émotions traumatiques, exigeant que l’on confronte la nature souvent dysfonctionnelle de la fête.

Ce dossier de la revue Fémur rassemble volontiers des textes qui abordent la fête à travers différentes sous-appellations : banquet ou symposion, repas, baby shower, anniversaire, chanson. Voilà autant de lieux et d’espaces, conviant différents acteurs issus de plusieurs époques, qui invitent à déplier les significations du phénomène de la fête. Si la littérature peut sembler en apparence une activité solitaire ou du moins tranquille, ses pages révèlent en fait contenir maintes célébrations. Surtout, la littérature semble donner lieu de façon singulière à une réflexion sur nos pratiques festives et nos rapports à la fête – sans doute précisément grâce au recul qu’elle permet de prendre. Alors que la fête et les rassemblements en période de pandémie se réduisent à peau de chagrin, la littérature demeure le lieu de festivités inépuisables, l’invitation à un retranchement nécessaire, mais heureux.

Bibliographie

BAKHTINE, Mikhaïl, L’œuvre de François Rabelais et la culture populaire au Moyen Âge et sous la Renaissance, Trad. Andrée Robel, Paris, Gallimard, 1970, (« Tel »).

DURKHEIM, Émile, Les formes élémentaires de la vie religieuse. Le système totémique en Australie, Paris, Félix Alcan, 1912.

ISAMBERT, François André, « Pour une définition sociologique de la fête », in Le sens du sacré. Fête et religion populaire, Paris, Les Éditions de Minuit, 1982, (« Le Sens commun »), p. 148‑163.

NIETZSCHE, Friedrich, La Naissance de la tragédie, Trad. Michel Haar, Philippe Lacoue-Labarthe et Jean-Luc Nancy, Paris, Gallimard, 1977, (« Folio essais »).

PROUST, Marcel, Le côté de Guermantes, Paris, Gallimard, 1988, (« Folio »).

RIVIÈRE, Claude, « Pour une approche des rites séculiers », Cahiers Internationaux de Sociologie, Vol. 74, 1983, p. 97‑117, [En ligne : https://www.jstor.org/stable/40690272].

SEGALEN, Martine, Rites et rituels contemporains, Paris, Armand Colin, 1998, (« Cursus : Sociologie »).

SICOTTE, Geneviève, Le festin lu. Le repas chez Flaubert, Zola et Huysmans, Montréal, Liber, 1999.

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WUNENBURGER, Jean-Jacques, La fête, le jeu et le sacré, Paris, Jean-Pierre Delarge, 1977, (« Encyclopédie universitaire »).


  1. Marcel Proust, Le côté de Guermantes, Paris, Gallimard, 1988, (« Folio »), p. 364‑365.

  2. François André Isambert, « Pour une définition sociologique de la fête », in Le sens du sacré. Fête et religion populaire, Paris, Les Éditions de Minuit, 1982, (« Le Sens commun »), p. 148‑163, p. 161.

  3. Ibidem.

  4. Jean-Jacques Wunenburger, La fête, le jeu et le sacré, Paris, Jean-Pierre Delarge, 1977, (« Encyclopédie universitaire »), p. 12.

  5. Martine Segalen, Rites et rituels contemporains, Paris, Armand Colin, 1998, (« Cursus : Sociologie »), p. 8.

  6. Claude Rivière, « Pour une approche des rites séculiers », Cahiers Internationaux de Sociologie, Vol. 74, 1983, p. 97‑117, p. 101.

  7. Émile Durkheim, Les formes élémentaires de la vie religieuse. Le système totémique en Australie, Paris, Félix Alcan, 1912, p. 553. Cité par Martine Segalen, op. cit., p. 14.

  8. Geneviève Sicotte, Le festin lu. Le repas chez Flaubert, Zola et Huysmans, Montréal, Liber, 1999, (« Petite collection Liber »), p. 23.

  9. Ibidem, p. 23.

  10. Charles Sorel, Histoire comique de Francion, Éds. Anna Lia Franchetti et Anne Schoysman, Paris, Gallimard, 1996, (« Folio classique »), p. 387.


 

Stéphanie Guité-Verret est candidate à la maîtrise au Département des littératures de langue française de l’Université de Montréal. Son mémoire, dirigé par Judith Sribnai, porte sur les paradoxes de l’énonciation personnelle mystique et féminine au XVIIe siècle dans les récits autobiographiques de Marie de l’Incarnation et de Madame Guyon. Depuis 2019, elle est co-rédactrice en chef de la revue étudiante de critique littéraire de l’Université de Montréal, Fémur.

Béatrice Lefebvre-Côté est étudiante au doctorat en littératures de langue française à l’Université de Montréal, en cotutelle avec l’Université Sorbonne Nouvelle, sous la direction d’Andrea Oberhuber (UdeM) et d’Alexandre Gefen (Paris 3). Elle a complété, à l’été 2019, un mémoire de maîtrise consacré à l’ethos de transfuge intellectuelle dans l’œuvre d’Annie Ernaux. Elle a entrepris depuis un doctorat qui porte sur l’articulation de l’autobiographie à la mémoire collective dans la littérature française, chez Simone de Beauvoir, Georges Perec, François Bon, Mathieu Riboulet et Annie Ernaux.

 

 

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